Une initiative d’envergure a été lancée pour inscrire Sidi Bou Said sur la liste prestigieuse du patrimoine mondial de l’UNESCO. Sous la houlette de la ministre des Affaires Culturelles, Hayet Guettat Guermazi, une séance de travail s’est tenue vendredi dernier, réunissant divers acteurs impliqués dans la préservation de ce village emblématique.
Ce site, au riche héritage historique, architectural et culturel, est confronté depuis des années aux défis de l’érosion et des risques de glissements de terrain, menaçant ainsi des zones environnantes telles que le palais Ennejma Ezzahra, abritant le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes.
L’objectif de cette mobilisation est de conjuguer les efforts pour sauvegarder et mettre en valeur Sidi Bou Said, qui attire chaque année des milliers de visiteurs venus admirer ses ruelles pittoresques et ses bâtisses blanches aux volets bleus. Un dossier technique sera élaboré dans les plus brefs délais afin de soumettre la candidature du village à l’UNESCO, soulignant son importance culturelle et son rôle dans l’histoire méditerranéenne.
Alors que Sidi Bou Said est déjà associé au site de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979, l’urbanisation galopante suscite des inquiétudes quant à la préservation de son authenticité.
Cette démarche vise non seulement à garantir la conservation du patrimoine exceptionnel de Sidi Bou Said, mais également à renforcer son attractivité touristique, contribuant ainsi au développement économique de la région et au soutien des artisans locaux.