Quitter la sécurité d’un salaire fixe pour se lancer dans l’inconnu de l’entrepreneuriat : pour certains, c’est une prise de risque. Pour d’autres, c’est une libération. En Tunisie comme ailleurs, de plus en plus de jeunes — et de moins jeunes — font le choix audacieux de créer leur propre activité. Si le chemin est parfois semé d’embûches, les témoignages de réussite se multiplient. Et si, au fond, tout dépendait surtout d’un état d’esprit ?
La montée d’une nouvelle génération d’indépendants
Depuis quelques années, le paysage professionnel tunisien change à grande vitesse. Face à un marché de l’emploi saturé, un nombre croissant de talents choisissent de se tourner vers l’auto-entrepreneuriat, le freelancing, ou la création de start-ups. Graphistes, développeurs, coachs, artisans, commerçants en ligne, créateurs de contenu… les profils sont aussi divers que les parcours.
Ce qui les réunit ? Le désir de reprendre le contrôle de leur vie professionnelle, d’exprimer leur potentiel, et de créer une source de revenus plus libre et potentiellement plus lucrative.
Ils ont osé, et ça paie
Bien sûr, l’entrepreneuriat n’est pas une formule magique. Mais pour ceux qui s’y engagent sérieusement, les résultats peuvent être spectaculaires. Des profils que rien ne destinait à devenir indépendants réussissent aujourd’hui à générer des revenus stables, voire supérieurs à la moyenne nationale, tout en bénéficiant d’une liberté qu’aucun emploi salarié ne leur offrait.
La clé ? Une idée claire, un plan solide, une exécution rigoureuse… et surtout, la capacité à apprendre, à s’adapter, à se relever après chaque chute. Car dans ce domaine, l’échec n’est pas une fatalité. Il est souvent un passage obligé vers la réussite.
Un écosystème plus favorable qu’on ne le pense
Contrairement aux idées reçues, l’environnement tunisien offre de nombreuses opportunités à celles et ceux qui veulent se lancer. Incubateurs, formations, financements publics et privés, espaces de coworking, communautés d’entraide sur les réseaux : les outils existent. Encore faut-il savoir les activer.
De plus, la digitalisation croissante des services permet à beaucoup de jeunes Tunisiens de travailler avec des clients à l’international, souvent mieux rémunérés. Les frontières s’effacent, les perspectives s’élargissent.
Changer de regard sur la réussite
Longtemps, la réussite était associée à un poste stable dans une grande entreprise ou à un concours administratif. Aujourd’hui, une nouvelle forme de réussite émerge : celle de l’indépendance, de la maîtrise de son temps, de la capacité à construire quelque chose de personnel, à son image.
Créer son propre emploi, c’est aussi se créer un avenir sur mesure. Avec ses incertitudes, certes, mais aussi avec son potentiel infini.
Pourquoi pas vous ?
Si d’autres l’ont fait, pourquoi pas vous ? Il n’y a pas de profil type pour réussir dans l’indépendance. Ce qu’il faut, c’est une volonté forte, un minimum de préparation, et le courage de faire le premier pas. L’action précède la réussite.
Alors, la question n’est peut-être pas « Est-ce que je peux le faire ? », mais « Quand est-ce que je commence ? ».