Les récents développements dans le secteur de l’énergie laissent présager que le prix du baril de Brent continuera d’évoluer autour de la barre des 80 dollars pour une période prolongée. Les principaux acteurs de l’OPEP+, notamment l’Arabie saoudite et la Russie, ainsi que d’autres producteurs majeurs, ont décidé de maintenir leurs réductions volontaires de production de pétrole jusqu’à la fin du deuxième trimestre 2024.
Cette décision vise à stabiliser le marché du pétrole et à soutenir les prix dans un contexte où la demande reste mitigée et où les attaques maritimes et les conflits géopolitiques pourraient influencer l’offre. Malgré ces facteurs, les prix du pétrole ont stagné ces derniers mois, oscillant entre 75 et 85 dollars le baril.
L’annonce de la prolongation des réductions de production a été perçue comme un signe de détermination à maintenir un prix plancher autour de 80 dollars le baril au deuxième trimestre. Cependant, des défis persistent, notamment la baisse saisonnière de la demande en Chine et les négociations à venir sur les niveaux de production de base au sein de l’OPEP+.
Pour la Tunisie, cette stabilité des prix est une bonne nouvelle, offrant une certaine prévisibilité pour la planification budgétaire. Alors que les prix du pétrole étaient critiqués lors de l’élaboration du budget, cette stabilité devrait apporter un soulagement au ministère des Finances et contribuer à une gestion plus efficace des finances publiques.